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Voir le monde

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 12:31



Des éclairs surgissent des vagues noires.

La mer est en colère et son grondement est profond.

L’air bouillonne d’une fureur écarlate.

Le ciel s’irise, lui aussi, d’une tonalité incarnate.

 

C’est l’heure de l’éveil !

Le seigneur des trois règnes rejoint le monde.

L’heure arrive au grand carillon de l’univers.

C’est l’heure du dragon.

 

Ses yeux, saphirs de l’ancien monde,

Parlent de sa fureur.

Ses écailles aussi dorées que le soleil,

Chantent l’approche de la bataille.

 

Des éclairs hurlent au sommet de la montagne.

L’atmosphère déchire le voile du soir.

Les rivières déchaînent leurs flots orange flamme.

L’air brûle d’une symphonie volcanique.

 

C’est l’heure de l’éveil !

Le seigneur des trois règnes rejoint le monde.

L’heure arrive au grand carillon de l’univers.

C’est l’heure du dragon.

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 12:33

Le vent agite le cortège de rêves.

L’ombre de la Lune s’étire sur le visage du dormeur.

C’est l’heure où la porte de l’entre deux mondes s’ouvre.

Silence.

 

Le brouillard se lève dans le rêve.

Pâle linceul qui voile les terres obscures.

Où vas-tu dormeur ? Ce monde t’est interdit.

Ton temps n’est pas venu.

 

La lumière agite les flammes du néant.

L’ombre de la Terre s’étire sur le cœur du dormeur.

Le temps n’est pas venu…

Et ne viendra pas.

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 12:23


Leurs palais étaient d’or et de bronze,

S’élevant comme des prières muettes vers les cieux.

Vaste comme des cathédrales au nombre de onze,

Ces palais de rois brûlaient d’un orgueil affreux.

 

Ils y vécurent six fois six mille ans,

Dans l’image même du paradis perdu.

Une île au milieu de nulle part, maintenant dans le néant.

Une île qu’ils voulaient immortelle, comme leurs vies, maintenant perdues.

 

Les temples étaient sertis  dans l’or et les diamants.

Les prêtes sacrifiant, à leurs idoles, des taureaux

Sur leurs autels sacrés par le sang,

N’ont pas entendu, le grondement sourd de la Terre et des eaux.

 

Seule une poignée eut compris, le message des dieux

Car les étoiles tombèrent pour annoncer l’événement.

Elles tombèrent en pluie venue des cieux.

Annonce de terreurs et de grands tourments.

 

Ainsi la mort frappa l’Atlantide.

Comme un châtiment divin punissant l’orgueil,

Dans les flammes d’un volcan aux larmes putrides,

L’île sombra à jamais dans un liquide cercueil.

 

Sur quatre bateaux, ils embarquèrent.

Fuyant le volcan tonitruant, destin d’une vie maintenant consumée,

Jusqu’à très loin, ils naviguèrent.

A jamais sont perdus les rêves d’éternité.

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 12:06

Battant la mesure au rythme du cœur,

Les étoiles dansent la féerie de ta jeunesse.

Brillantes comme l’or de tes mains,

Elles chantent les douceurs du renouveau.

 

Le chant de l’univers donne naissance,

A la musique des sphères.

L’or de tes mains se transforme alors en printemps radieux,

Qui tombe en graines de vie dans le jardin merveilleux.

 

Ta voix devient celle des mystères de l’orient.

Ton cœur n’est pourtant pas une légende,

Phare sur le chemin de l’exil,

Il conduira des routes de la peur aux chemins de joies.

 

Puissant sortilège d’un monde vu et inconnu,

Les étoiles dansent pour toi,

Le soleil s’enflamme dans ta voix.

Long est le chemin qui mène à toi.

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 10:57

Quand le vent est doux comme une pluie d’été,

Quand le vent de ta voix pleure les mots,

S’agitent les branches de l’arbre de vie.

Alors le monde tourne de nouveau.

 

Le jardin du temps laisse alors pousser quelques fleurs.

Fleurs rares de tendresse qui font vivre des graines.

Graines d’amour et graine de douceurs qui s’envolent,

Se plantant dans le terreau fertile des grands enfants.

 

Quand le vent est chaud comme un soleil du matin,

Et que nos yeux brûlent les larmes de la nuit,

Alors revient la saison fertile des caresses.

Alors revient la saison fertile des douceurs.

 

Et même si ce le temps ne s’arrête pas,

Et même si la vie avance à contresens,

Les oiseaux s’envoleront vers la paix.

Les oiseaux chanteront de nouvelles fleurs.

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 13:42


J’aime le parfum de ton regard sur mon cœur délabré.

Un onguent de douceur que tu apposes sur ma peau brûlée.

J’aime le parfum de tes mots qui chantent les étoiles de la vie,

Vibrant de tendresse, ils donnent  le rythme d’un nouveau départ.

 

J’aime la voix de tes yeux quand ils parlent en silence dans la nuit.

Ils sont sortilèges d’amour, comme des vagues vivantes sur ma plage.

J’aime le toucher de tes mots, qui guérissent ma voix,

Qui redonne des couleurs aux nuages.

 

C’est l’instant où le monde bascule en oubliant le temps.

Le temps ne se compte plus en heure.

Le temps, c’est le gouffre qui sépare l’instant où je perds ton regard.

Le gouffre qui sépare la chaleur de nos baisers.

 

Instants figés à l’encre de marbre dans nos cœurs.

Nos peines deviennent grain de sable dans le vent,

Et disparaissent dans les dunes du passé à l’horizon.

Le jardin du futur est fertile en joies.

 

J’aime la caresse de tes doigts sur mes mots.

C’est une alchimie qui transforme le commun en amour.

Tes mains , mes mots.

La magie d’une vie.

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 11:43

Quand tu appelles le soleil, le ciel est jaloux.

Plongeant mes rêves dans une lumière sacrée,

Ton soleil caresse les plaies béantes de ma vie.

Seras-tu mon âme sœur ?

 

Vois le chant du vent qui se soulève,

Tel un cœur amoureux.

Il agite les chants d’or d’orges et de tournesols.

Là où nous pouvons marcher en oubliant nos regrets.

 

J’ai promis trop souvent ce que je ne pouvais tenir.

Pourtant, rappelles- toi de moi quand chante le vent.

Pour les jours restants, tu danseras l’argent de la Lune,

Qui, jalouse, nous regarde, nous aimer dans la nuit.

 

Vois le chant du vent qui se soulève,

Tel un cœur amoureux.

Caressant tes envies de marcher avec moi,

Il souffle tendrement les caresses d’avancer.

 

Ton soleil ne veut plus voir de nuages.

Et laisser le vent se soulever.

Feras-tu d’un printemps, notre été ?

Seras-tu mon âme sœur ?

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 12:46















J’ai chanté les horizons décharnés de tout espoir.

L’aveuglement sans détours qui s’achèvent dans la tourmente.

J’ai prié sous le vent, dans les nuits noires.

J’ai pleuré les lacs salés de l’épouvante.

 

Puis j’ai laissé l’écho des vagues me bercer,

J’ai entendu ta voix susurrée un autre voyage.

Je détache les amarres sans peurs de chavirer,

L’heure est au départ, à un nouveau voyage.

 

J’ai glissé sur la mer, sortie la grande voile.

Changeant le cap, comme on change de vie.

Laissant aussi le vent guider les étoiles,

Et garder comme phare, ton cœur, cette nuit.

 

Je pars à ta rencontre, sur les rivages de l’impossible.

Là où le monde tourne dans le sens des aiguilles de l’amour.

Là où le temps trépasse et où rien n’est risible.

Là où les étoiles tombent sur Terre et restent pour toujours.

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 15:00



Le torrent de lave s’écoule de son cœur en fusion.

Les mots brûlant d’amour explosent vers le ciel,

Comme autant de scories coloriant la vie nocturne.

La fontaine orange, écarlate, tisse un chatoyant tableau.

 

Les mots sont alors aussi incandescents,

Que la poussière des étoiles .

Brûlant les chandelles morbides,

En un souffle.

 

Volcan de vie où la vie s’éveille.

Volcan du chant au sourd grondement jubilatoire,

Qui calcine les doutes et les transforment en poussière.

Volcan qui incendie le printemps de l’ardeur du feu. 

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 23:36



Je voulais t’écrire des larmes de joie,

Comme des diamants purs et joyeux.

Je voulais t’écrire des larmes de tendresse,

Pour en faire l’écrin de ta vie.

 

Je voulais t’écrire des larmes de printemps,

Pour donner à ton jardin, le vert espoir.

Je voulais t’écrire des larmes d’été,

Pour vaincre le gel des doutes qui dévorent le cœur.

 

Mais mon cœur est vide de larmes.

Vaincu par les batailles de joies et de colères.

Il est dans l’obscurité, à nulle part, là où aucune boussole n’indique le nord.

Mille morceaux de mille sentiments  de moi  se brisent en éclats.

 

Regarde mon ciel, il est noir désespoir.

La lumière, de peur d’être engloutie, n’ose plus venir ici.

Regarde mon jardin, incendié par l’inquiétude.

Me pardonneras-tu de n’être qu’un homme ?

 

Je ne peux pas, je ne veux pas, maintenant, chanter l’adieu aux larmes.

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