Un soleil tendre et joyeux

Perce les nuages,

Caressant les larmes de ton visage.

Tes yeux deviennent de nouveau mon ciel bleu.

C’est la couleur de ton cœur

Qui s’éveille au delà des nuages noirs.

Chaud est cet instant d’espoir,

Je te rejoins en empruntant l’arc-en-ciel du bonheur.

Les champs du possible reculent

De plus en plus loin,

Laissant l’ombre mourir avant demain.

Ta tendresse caresse doucement ma plume.

Un soleil fécond s’éveille ce matin,

Brûlant d’un feu d’amour

Qui inonde mon cœur, toujours.

L’aube est délicieuse à vivre main dans la main.

Un soleil tendre et joyeux

Perce les nuages,

Caressant les larmes de ton visage.

Tes yeux deviennent de nouveau mon ciel bleu.

Depuis un moment déjà,

Toujours fait la gueule à impossible.

Pas les moyens de les concilier.

Ils ne peuvent pas se piffrer

Quand ils parlent des amoureux.

Pervers dans la guerre,

Ils sont de vrais chefs militaires !

Toujours et impossible contractent alliances

Si impossible aime bien loin,

Toujours lui s’en accommode pour un temps mais pas indéfiniment.

Probable, lui est le pote de toujours.

Pas comme les deux doigts d’une main,

Ni copains comme cochon

Mais probable ne râle pas à laisser sa place à toujours.

Quand volonté traine dans le coin,

Toujours n’est alors, pas bien loin.

Et impossible alors en ce cas, braie comme une moule dans un chaudron de vin blanc.

Normal, ça fait toujours mal une bataille qui se perd comme ça…

Foutu amoureux, insupportables à vouloir réussir se dit impossible.

Mais quand on voit loin et proche…

Ils se regardent toujours de biais,

Se tabassant pour un rien.

Quand un amoureux part de loin, pour être proche de sa belle,

Loin, fait le gamin : retards, embrouilles…il en fait voir à l’indigent qui le quitte.

Hey non, ça ne rigole pas toujours aux pays des mots amoureux…

Mais fermons le rideau et laissons l’amour vivre joyeux.

La guerre n’est pas pour eux.

Le loup des étoiles s’éveille

Et elles fuient jusqu’à son sommeil,

Demain soir.

Mère Lune confectionnera un manteau noir.

La meute des nuages noirs

Aime à châtier les couleurs de l’espoir.

Mais le poète est le gardien de la teinte des mots,

Les mots de l’air, du feu et de l’eau.

Alors, il prend quelques mots,

Les mélanges, pensant jouer du Verbe haut.

Parfois c’est beau et doux,

Parfois c’est mauvais comme un noir trou.

Le loup des étoiles s’éveille,

A l’heure où parfois encore, je sommeil.

Mon étoile reste ; mon amour entrouvre les yeux

Pas un rêve, juste mon ciel bleu.

Lucifer, patron des enfers,

Est un brin en colère :

Je lui ai rendu les clés de sa maison !

Non, merci, j’ai rendez-vous ce soir, alors, merci mais non.

Lucifer fait la gueule,

Il dinera ce soir, tout seul.

J’ai pris rendez-vous avec un ange

De la serrer dans mes bras, ça me démange.

Non Lucifer, je ne te la présenterais pas.

Alors, petit saligaud, ni compte pas !

Si l’Amour ne rends pas malin,

Je te vois venir avec tes gros sabots malsains.

Ce soir, j’ai rendez-vous avec mon ange

Et vous verrez nos langues qui se mélangent.

Mon âme lui appartient,

Tant pis pour toi Lucifer, fallait pas joué au plus fin.

J’ai le rendez-vous d’une vie avec mon ti lutin,

Elle viendra avant demain.

Je laisse la porte ouverte mais tire le rideau,

L’Amour se vit là haut.

Le Soleil s’en va se reposer,

Du labeur de sa journée.

La Lune se lève pour prendre place

Sur le trône des cieux terrestres.

La Lune se drape de son manteau d’étoiles,

Laissant éclater ce soir, sa couronne d’argent.

Son visage crevassé par les larmes du ciel,

Lui donne un air fatigué.

Parente éloignée du soleil, tu repartiras au matin,

Dormir quand les humains s’agitent.

Tu rêves au jour où tu ne viendrais pas.

Tu rêves de voir un jour de plus prés, tes enfants.

Sœur du soleil, maitresse de la nuit.

Rarement amante du feu ardent,

Tu glisses tes voiles magiques,

A ces êtres qui ne vivent que sous ton pâle rayon.