C’est quand le souffle est épuisé
Quand l’air devient si lourd des marques d’un temps pourtant révolu
Quand le feu doux a été assassiné
C’est quand la plume reviens sur le papier
C’est quand les étoiles sont mortes d’avoir pleuré
Quand notre prison est faite de honte et de tristesse
Quand nos chaines nous entrainent, loin de tout
C’est quand nous croyons nos cœurs damnées
C’est dans ces moments que nous chérissons et maudissons,
Que soufflent plus fort, les vents du changement.
Ni doux, ni amer, ils sont la sève du printemps,
Ils sont le bucher du phénix.
Pour naitre, il fallait que je meure.
Pour naitre, il fallait que je pleure.
C’est ici et maintenant que je vois
Que les vrais trésors ne sont jamais vraiment cachés.
Pour vivre, il faut écrire autre chose que des mots
Il faut créer des pages,
Il faut colorier les dires et surtout, les animer.
L’horloge tourne vers son aimant.