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Voir le monde

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 18:13



Mes mots n’étaient pas vains.

Tu sais maintenant que le blanc m’accompagne autant que le noir

Et que sous la fournaise ardente de l’amour,

Se cachent aussi des ténèbres que tu n’oses affronter.

J’ai crié la vérité,

Mais tu n’as pas voulu entendre.

Tu t’es montrée aussi sourde que la pluie qui s’égrène.

J’ai crié la vérité…

Mes mots ne sont jamais vains,

Qu’ils chantent la flagrance d’un espoir

Ou la morsure profonde du noir,

Aux premières lueurs de notre temps,

Je t’ai donné la vérité.

Bien entendu, j’aurais pu te mentir

Maintenir un voile d’illusions entre le blanc et le noir.

Où sont tes paroles disant que le noir n’a pas d’importance 

Car nous tous, nous en contenons ?

Où sont tes paroles de bien ?

Mes mots n’étaient pas vains…

Et les tiens ?

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 11:41




Serpentant sur la route des étoiles,

Les couleurs de l’arc-en-ciel jaillissent

Comme autant de papillons dorés.

Le ciel rayonne alors aux teintes de la vie.

 

Portées par les vents du changement,

Les chansons des fleurs portent le parfum délicat

D’un printemps savoureux.

C’est l’espoir qui prend son envole.

 

C’est l’été qui arrive dans ton cœur.

Au rythme de l’éclosion des couleurs,

Caressant ton regard de cette lumière chatoyante,

Une bulle de rêve vient des profondeurs pour faire surface.

 

C’est l’été qui enflamme les mots.

La symphonie du cœur brûle de tendresse,

C’est ainsi que la voie devient droite.

L’espoir est passé. Tu lui as donné ton sourire.

 


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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 12:02

Le rêve est toujours le même.

Quels que soient les mots dorés,

Ou la rivière qui s’écoule du lac de tes yeux,

Le rêve est toujours le même.

 

Tu aimerais conjuguer l’espoir au présent,

Seulement si, la brise gonfle les voiles de tes envies.

Mais l’ancre de tes tourments est lourde comme une montagne,

Lourde du poids que tu lui accordes.

 

Le rêve est toujours le même.

Quelles que soient les saisons de la rime,

Ou le sourire qui éclaire ton cœur joyeux.

Le rêve est toujours le même.

 

Qui que je sois, je ne suis pas un fantôme de ton passé.

Je suis le souffleur des vents du changement,

Celui qui chante la vie des espoirs.

Celui qui est là et ne partira pas.

 

Ton rêve est toujours le même…

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 17:51


Une goutte de pluie rebondie dans les tréfonds du passé.

Une ombre faite de doutes et de larmes.

Elle appelle de tous ces vœux, à rester dans le passé.

Ne plonge pas cette lame en ton sein.

 

Ce serait la poursuite d’un temps que tu ne veux pas.

Ferme la porte aux vents d’hiver.

Ferme la porte aux mensonges d’hier.

Laisse la porte du passé se refermer dans ses gonds d’acier.

 

Une goutte de lumière rebondie dans les tréfonds du présent.

Une lumière faite de joies qui ne sont pas nées.

Elle appelle de tous ces vœux, un futur.

Plonge la au creux de ton cœur.

 

C’est la fin d’un temps gris et froid.

Laisse s’ouvrir les portes au printemps.

Laisse la chaleur de ce que tu aimes réchauffer les murs de ton cœur.

Ouvre les portes au temps futur, qui est né pour durer.

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 14:20


Suivre le chant des arbres jusqu’au sentier sans fin.

Décrocher les étoiles ,

Comme dans un mythe du printemps.

Désapprendre les larmes de la colère.

 

Marcher sans fin dans le désert du doute,

Et enfin arrivé…

 

Parcourir de caresses, les parfums de ton corps.

Me brûler les mains au fond de tes yeux,

Construire d’un chuchotement, une nouvelle légende.

Laisser le soleil étreindre nos cœurs au matin.

 

Les mots d’Amour s’égrènent comme les notes du violon,

Éveillant la floraison des fleurs de la vie.

C’est la symphonie de deux cœurs qui brisent la glace.

Le monde s’éveille à nos sourires tendres.

 

Les vagues se brisent sur la plage,

En embruns de perles lumineuses.

C’est le printemps  d’une nouvelle légende,

Celle où nos cœurs sont nés et sont accordés.



Un peu de musique pour accompagner les mots ici

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 11:47


Ouvre les yeux,

Laisse les mots caresser  ta peau.

Laisse le silence devenir baiser amoureux.

Ouvre les yeux.

 

Tes yeux effleurent mon cœur,

Et emportent tout.

Comme un fleuve d’amour chantant la crue,

Tes yeux effleurent mes sens.

 

Sur ta peau parfumée à la douceur,

Mes doigts parcourent quelques accords.

Au futur, au présent, j’enlace tes mains,

Toi, la souveraine de ma flamme.

 

Ton sourire est argenté comme une Lune souriante,

Suspendue au matin du monde.

Tes caresses sont l’orichalque des nuits d’hiver,

Suspendant le lent tourment du sablier.

 

Ouvre les yeux,

Cours sur le chemin qui mène à ton vœu.

Écrase la peur et les doutes au long de route.

Ouvre les yeux.

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 13:18

Flux et reflux d’un monde qui s’efface,

Je sais venir la déferlante ténébreuse.

Autour de moi, c’est une guerre impitoyable.

Quasi silencieuse, j’en crains l’issue qui se dessine.

 

Je ne suis qu’un lâche observateur silencieux,

Je devrais prendre les armes et lutter.

Non, je me tais.

Comme une bête apeurée de son ombre, je me tais.

 

La chaire dont je suis issue tremble,

Tremble sous les infernaux coups de butoir.

Ces coups qui arrachent des larmes à son cœur.

Le temps de la douleur silencieuse est là.

 

La marée monte et submergea les âmes,

Je sens la faucheuse rôdée tout près.

Elle attend que la mer bascule,

Je vois son ombre au-dessus du gouffre.

 

Vent, réveille-toi, je t’en conjure.

Souffle le changement du bien maintenant.

Pour elle, je t’en conjure.

Tuons les ténèbres, tuons la ruine qui sépare.

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 13:30

Orphée condamna Eurydice en regardant en arrière.

Il n’y a pas d’espoir possible en s’aveuglant de l’avenir,

Tu as laissé l’ancre de l’avant t’entraîner au fond,

Nous ne suivrons pas le même cap.

 

Reste au port de tes doutes et de tes larmes,

Je n’ai pas la force de hisser, et mes voiles, et les tiennes.

Ô oui, tu es venue, mais ton cœur est toujours en exil.

Plongé dans son inquiétude, il ne fera pas surface.

 

Je ne viendrais pirater ta vie.

Non plus que donner l’assaut à ta forteresse.

Elle est trop haute et imprenable,

Je ne suis pas conquérant du futile.

 

Il s’écoulera des vagues avant de changer le temps.

Il s’écoulera des vents avant que tu largues tes amarres.

Pendant ce temps, je bâtis de nouvelles murailles,

Ta longue vue ne trouvera pas dans l’horizon.

 

Le soleil ne pleure pas ses larmes chaudes,

La lune ne chante pas la couleur argent.

Il s’écoulera du sable avant de pouvoir revenir,

Sur la plage des mots doux de la marée.

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 13:42


Le vent souffle le froid de l’absence.

Les vagues mugissent une malédiction.

Contre la coque résonnent des imprécations.

Les âmes des noyés clament leur innocence.

 

Neptune, nous te défions.

Nous hissons nos couleurs sang et noir

Nous défions le monde illusoire de l’espoir.

Nous nous battrons.

 

Sur cette mer couleur vermeille,

Point de salut pour nos âmes de forban.

Point de salut pour les combattants.

Le début d’un chant résonne aux oreilles…

 

« Hissez Ho.

Quand sonne l’heure,

Hissons les couleurs de la fureur.

Hissez Ho.

Quand sonne l’heure,

Hissons les voiles de la douleur.

Hissez Ho »

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 19:04

Au-delà des collines tourmentées par le vent mauvais.

Bien au loin des ténèbres sinueuses de mon cœur.

Après les fumées noires des colères désespérées .

Après les chemins sans espoirs, ni volonté.

 

J’ai simplement marché…

 

J’ai écouté le vent donner de la voix aux arbres.

J’ai écouté la ballade des nuages blancs.

J’ai perçu le sourire doux des rayons du soleil.

J’ai saisi la voix de la Terre au matin d’un soir.

 

J’ai renouvelé la marche en avant sur le sentier.

Le cœur gonflé à la source même de la vie.

J’ai abandonné mon fardeau en chemin,

J’ai laissé l’espoir devenir mes pieds.

 

Tu es venue…

 

Prends ma main.

Il y a plus que de l’espoir,

Quand le cœur aspire à aimer sans détours.

Tu as déjà fait une part de chemin, regardes toi !

 

Les questions qui tourbillonnent dans ton esprit…

Elles sont des réponses aux soupirs de tes jours.

Car si le cœur est muet, il ne doute pas.

Si l’œil de l’esprit est vide, il ne s’interroge pas.

 

Il te reste ce dernier pas à faire,

Pour vaincre les faix du passé et présent.

Viendras-tu avec moi à l’aube nouvelle,

Célébrer la tendre prière de nos vies ?



Musique pour accompagner le texte en cliquant
ici

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