Mes mots n’étaient pas vains.
Tu sais maintenant que le blanc m’accompagne autant que le noir
Et que sous la fournaise ardente de l’amour,
Se cachent aussi des ténèbres que tu n’oses affronter.
J’ai crié la vérité,
Mais tu n’as pas voulu entendre.
Tu t’es montrée aussi sourde que la pluie qui s’égrène.
J’ai crié la vérité…
Mes mots ne sont jamais vains,
Qu’ils chantent la flagrance d’un espoir
Ou la morsure profonde du noir,
Aux premières lueurs de notre temps,
Je t’ai donné la vérité.
Bien entendu, j’aurais pu te mentir
Maintenir un voile d’illusions entre le blanc et le noir.
Où sont tes paroles disant que le noir n’a pas d’importance
Car nous tous, nous en contenons ?
Où sont tes paroles de bien ?
Mes mots n’étaient pas vains…
Et les tiens ?