Je voulais t’écrire des larmes de joie,
Comme des diamants purs et joyeux.
Je voulais t’écrire des larmes de tendresse,
Pour en faire l’écrin de ta vie.
Je voulais t’écrire des larmes de printemps,
Pour donner à ton jardin, le vert espoir.
Je voulais t’écrire des larmes d’été,
Pour vaincre le gel des doutes qui dévorent le cœur.
Mais mon cœur est vide de larmes.
Vaincu par les batailles de joies et de colères.
Il est dans l’obscurité, à nulle part, là où aucune boussole n’indique le nord.
Mille morceaux de mille sentiments de moi se brisent en éclats.
Regarde mon ciel, il est noir désespoir.
La lumière, de peur d’être engloutie, n’ose plus venir ici.
Regarde mon jardin, incendié par l’inquiétude.
Me pardonneras-tu de n’être qu’un homme ?
Je ne peux pas, je ne veux pas, maintenant, chanter l’adieu aux larmes.