Ce n’était qu’une pause, qu’un répit,
Après les tempêtes.
Oh non, le voyage n’est pas fini.
La nuit devient maintenant une fête.
Je me suis laissé bercer par les vagues solitaires,
Regardant un horizon qui semblait désert.
Désert comme une vie sans bulles d’air.
Mon regard, morne, pas le rongement des vers.
Et puis le vent s’est levé,
Agitant d’abord doucement les voiles,
Puis secouant le navire comme une feuille de palmier.
Était –ce l’heure de la bataille ?
Tes mots doux et acérés,
Changent le cap vers le soleil.
La tendresse de tes mots silencieux a changé
La course des étoiles.
Ô fée, viendras-tu avec moi ?
Viendras-tu te perdre dans les méandres du temps futur
En oubliant ce que nous étions dans le passé, toi & moi ?
Ô fée, veux-tu venir avec moi sur la route la plus dure ?