Tu reviens hanter la nuit.
Ombre à la lisière du conscient,
Tu rôdes dans le temps présent.
Tes yeux soulèvent une légère pluie.
Indéchiffrable présence au cœur du songe.
Ton sourire fait de l’ombre aux étoiles,
Tes yeux eux pétillent, comme un charme.
Je vais vers toi et je renonce.
Je te pleure et je déteste,
Tu n’es que rêves et mots,
Fruit d’un temps corrompu, froid et chaud.
Je t’aime et te déteste.
Tu reviens hanter la nuit.
Ombre à la lisière du conscient,
Tu rôdes dans le temps présent.
Tes yeux soulèvent une légère pluie.
Vagues immémoriales du passé,
Qui s’échouent sur la falaise.
Elles rejoignent le vide, le malaise.
Le temps ne finit pas de torturer.