Le soufre brûle les poumons.
Et flotte au vent, la bannière au dragon.
La lame vibre dans l’air,
Propulsant une chanson guerrière.
Fidèles compagnons,
L’heure est aux déchirements.
Laissons dans le fleuve du temps, nos vies passées.
Il est l’heure de tirer la lame sans pleurer.
Brûle, bannière de nos tourments.
Brûle, bannière de nos questions sans fond.
Avançons sans regarder derrière
Avançons vers sans regarder le gouffre des enfers.
Brisons les sceaux de nos peurs,
Piétinons de nos rires les erreurs.
Nous n’avons rien perdu dans cette ère.
Nous n’avons rien à gagner dans les prières.
Nos visages ont perdu la couleur de la colère, vermeil.
C’est la couleur douce et tendre du soleil
Qui brûlera nos ombres blotties dans nos cœurs.
C’est la couleur de l’amour, qui vient en cette heure.