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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 14:35


L’hiver chasse les dernières  flèches de Cupidon.

Flèches tronquées qui n’atteindront pas la cible.

Le gel durcit la terre et les cœurs,

Cachant sous la neige, peut- être, une fleur.

 

Sous le poids des semelles du doute,

Les certitudes s’enfoncent en terre.

Sous le poids de l’amertume,

L’espoir gémit en cris sourds et obscènes.

 

C’est la marche en refrain de l’exilé.

Celui, qui de ses pieds et cœur nus,

Foule la tourbière de la vallée.

C’est la marche en refrain de l’exilé.

 

Il se repose maintenant dans le jardin.

L’Acanthe chante ici, le Sauge par là.

L’Edelweiss blanc parle aussi.

Le Millefeuille blanc lui s’interroge.

 

L’exilé chante pour les Lionnes,

La Pâquerette rose.

Caresse  le Volubilis tricolore,

Parle  du Gardénia blanc.

 

Sur le chemin embourbé,

L’exilé se souviendra, à chaque heures,

Du jardin de ses pensées.

Le voyage continu.

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commentaires

D
Très joli blog que je ne connaissais pas encore mais grace à Seconde Chance je peux désormais te mettre dans mes liens car ton blog est très intéressant et très joli, c'est sur je vais revenir,en attendant bonne journée à toi
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T
<br /> Eh bien ravi que cet endroit te plaise !<br /> <br /> @ trés bientôt, bonne journée.<br /> <br /> <br />
C
je n'aurai qu'une remarque : pourquoi tu l'écris en noir ?je n'ai pas aimé tes histoires de toile tissée, on te sent comme appâté et aujourd'hui tu écris "cible"  "poids des doutes" et à partir de cela tu comptes refaire du blanc.... j'ai du mal à comprendre comment. Tu écrivais liberté et tu sembles en conquérir une au mépris de cette dernière. Tu ne semble ni libre de doutes, ni libre de la peur d'une flèche, arf.... les flèches, quand elles sont de cupidon, elles ne donnent pas du noir, elles font des jardins, ainsi à quoi bon s'en protéger. Le poids des semelles du doute.... le poids de l'amertume... pour moi tout ça ne fait pas un jardin de l'exilé, mais les barreaux de la prison de l'exilé, et je ne sais voir la moindre liberté là dedans. Je ne sais pas qui t'aime comme ça, mais ce noir dit tout le contraire de la liberté. Or l'exil n'est fécond de jardins fleuris que dans la liberté, tu l'écris en noir, et ce noir glace les fleurs, quand on lit, on dirait juste que tu fuis quelque chose dont tu ne sais pas si tu dois le fuir, comme je me demandais les premiers temps que je suis venue lire ici tes poèmes à partir de quoi de l'autre ils te sont inspirés. Rassure toi, je me demande cela d'à peu près tous les poèmes que je lis. Assure toi de qui est ta muse, si jamais elle est sincère, ce genre de poème sera bien pire pour elle que le noir qu'elle t'inspire. Si elle ne l'est pas, ok, mais si elle l'est, je doute qu'elle se remette d'avoir pu provoquer cela chez quelqu'un qu'elle aime. Au vu des commentaires, tu as des gens qui t'aiment. Les lionnes comme tu les apelles, elles feront de ton exil des chaumières refuge. Je ne te connais pas, pour moi tu es TreiZe avec des poèmes et des chouettes histoires de sf de mystères et de dolmen, rien de plus, beaucoup de temps à lire ces poèmes donne à mes mots le poids d'une sympathie envers toi. En temps que femme avec un coeur, ils ont le poids simple de ce qui pourrait, de ce qu'il est possible qu'il soit pensé en face. Je sais simplement que si je lisais ça de la part de celui que j'aime, j'aurais mal de sa méconnaissance totale de moi, et j'aurais mal de tout ce qu'il a mal et de l'insulte que sont ces doutes permanents et du coup, de la totale absurdité de telles douleurs. "la liberté de chacun doit et devra être respectée"Si tu avais une muse sincère, à te lire, elle ne sera plus jamais libre, à te lire, elle sera plongée dans le noir, puisse t elle avoir des lionnes qui lui fassent refuge. Si elle ne l'est pas, alors tant mieux, je signe avec flo et nelle. Quant à la tienne, de liberté, tu ne l'auras jamais qu'en levant les doutes, pas en tournant le dos sans savoir. Donc. Pourquoi écris tu en noir ? Donc. A partir de quoi de l'autre te laisses tu inspirer ton coeur jusqu'à écrire ?Je te souhaite une belle fleur qui attend sous la neige, une qui la fasse fondre. je te réitère mes voeux de croisière paisible, bonne journée à toi. :-)Hormis tout ce que je viens de t'écrire, je réitère ceux ci : tu es de plus en plus poète, c'est superbe ce que tu écris.
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T
<br /> Waouh, ça c'est du commentaire comme j'aime !<br /> <br /> Le jardin n'est pas si noir, regarde bien les fleurs qui y poussent...en te penchant et les écoutant, tu comprendras aisément ce qu'elles disent et c'est pourquoi je suis loin de croire que le<br /> jardin soit noir.<br /> <br /> Pour les sources d'inspiration...c'est tout autre chose. Je me pose plus souvent en conteur qu'en acteur de mes poémes. Je raconte une histoire qui est souvent loin d'être celle que je vis ou<br /> vécue. J'observe, je ressent et je transcrit. J'ai souvent vu et vécu la poésie ainsi : une autre manière de raconter les émotions des autres. Je les fais passées ensuite dans ma "moulinette" à<br /> mots. Evidemment, il m'arrive de parler de moi mais je n'aime guère parce que je n'en vois pas beaucoup l'interêt.<br /> <br /> Parfois, il n'y a d'autre muse que celle que l'on rêve soit même tenir dans ses bras. On lui donne vie pour une nuit, une semaine, un mois, une vie. Elle n'est réelle que dans les mots que je lui<br /> donne, pour quelques poèmes. Celle ci, je peut l'aimer, la détester aussi vite qu'il faut pour l'écrire.<br /> <br /> Une vraie muse ? Sincère ? Si elle était sincère alors elle comprendrait que l'on ne tisse pas une toile autour de moi parce que je ne suis pas une mouche prête à être bouffer. Le silence et<br /> l'absence répondent aux doutes ici mais, il y aura toujours ce subtil doute, cette petite voix qui dis toujours "et si ?". Mais je sais reconnaitre un traquenard quand j'en voit un...l'expérience<br /> sur le chemin de l'éxil qui commence à rentrer. A ne pas confondre avec la paranoïa malgré tout. J'essais toujours de voir les choses avec un maximum de recul. De trop prés, on ne voit rien.<br /> <br /> Regarde le jardin, tu verras que les fleurs font fondre la neige et brise la glace.<br /> <br /> <br /> Merci pour ce commentaire que j'aime beaucoup et merci de me lire aussi souvent.<br /> <br /> A très bientôt.<br /> <br /> <br /> <br />
F
Tu as raison, laisse là la route du désespoirGros bisous mon frèreAmitié, Flo et Nelle
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T
<br /> Nous prenons la grande route petite soeur...la plus belle :-)<br /> <br /> Doux bisous<br /> <br /> <br />