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Voir le monde

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 15:47


Les mots s’éteignent dans la nuit.

Aussi noir que l’insomnie,

Le rêve n’atteint plus le dormeur .

Le cœur ne diffuse plus aucune chaleur.

 

Percussion dans le brouillard.

C’est le glas d’une envie sans espoir,

Qui sonne au crépuscule.

Une journée de plus, qui s’effondre dans la brume.

 

Je prends le plus court chemin pour m’éloigner de toi.

Mes mots reviennent vers ta voix.

Détours sans fin, labyrinthe sans sorties.

Plongeon dans le noir indéfini.

 

Sang et cendres sur le chemin.

Je le quitte ici pour y revenir demain.

Béni soit l’exil,

Béni soit le temps fertile.

 

Percussion dans le brouillard.

C’est le glas d’une envie sans espoir,

Qui sonne au crépuscule.

Une journée de plus, qui s’effondre dans la brume.

 

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commentaires

S
"Percussion dans le brouillard. C’est le glas d’une envie sans espoir, Qui sonne au crépuscule. Une journée de plus, qui s’effondre dans la brume." Voilà qui me parle ! félicitations vos mots, vos textes sont une pure merveille.
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T
<br /> <br /> Pure merveille ? eh bien merci de ce compliment qui me touche beaucoup.<br /> <br /> <br /> A très bientôt<br /> <br /> <br /> <br />
F
Je commente ton poème les larmes aux yeux...Bisous mon frèreFlo
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T
<br /> :-(<br /> <br /> <br />
S
TRES BEAU POEME. Malgré la tristesse et la souffrance du poète exilé, un souffle d'espoir jaillit de cette brume.
Répondre
T
<br /> Merci beaucoup pour le compliment et ce joli commentaire...<br /> <br /> <br />