8 octobre 2008
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Sous une Lune luisante de rêves impossibles,
Il marche sur le sentier à peine visible.
Le monde ne cesse de tourner à l’endroit, à l’envers.
Le cœur de l’exilé brûle froidement dans l’hiver.
Sous un soleil luisant de mots tendres,
Il marche le dos courbé dans les cendres.
L’univers ne finit pas de s’agrandir,
Son cœur de se rétrécir.
L’horizon n’en finit pas de s’élargir,
Les heures, elles, de vieillir.
Exilé aux mille noms , exilé sans visage,
Le torrent coule sur tes joues sans âge.
Exilé au sang fatigué par la bataille,
Exilé qui marche vaille que vaille,
Le monde va changé,
C’est l’heure du vent des pensées.