Des méandres de la rivière du temps ,
Tu es venue te poser sur la branche.
Je t’ai écouté chanter doucement,
Les feuilles noires sont alors tombées en avalanche.
Chantant une vie que je ne voulais pas voir,
Tu as fait tomber la forteresse, par la vérité.
Tu as fait plus que croire.
Tu as donné, de nouveau, sans compter.
Ton cœur a grondé devant les murs de ma prison,
Fulminé sur les graffitis de ma cellule.
Sonne le tic-tac à la pendule.
Tout s’arrête, plus aucun son.
Enfin, ton chant de la vie qui s’élève,
Clair comme un matin du monde.
Une nouvelle musique vient de ton cœur, de tes lèvres,
La Lune est brune, est blonde.
Mes yeux voient maintenant, un autre univers.
Ô toi, qui as chanté la vie nouvelle,
Je plante une poésie en ton nom, dans la nouvelle terre.
Que je nourrirais des larmes de joies venues du ciel.
Je chante à mon tour, pour toi.
Je chante l’arbre de vie
Dans un monde criant de froid,
Je bannirais du tien, les soucis.