J'ai marcher longuement sur ce chemin
Jonché d'ornières et de la poussière des souvenirs,
Je ne voulais plus croire qu'à deux, puissent s'écrire demain.
Voyageant avec le poids mort du juge intérieur qui ne servait qu'à noircir.
Mais l'hiver fini lui aussi par mourir
Car la roue du temps, ne s'arrête point.
Le printemps sous un vent doux, commença à luire
D'une douce aquarelle peinte, esquissant un nouveau demain.
Je entendu ta voix parler à mon coeur
Alimentant l'incendie qui couvait,
Brûlant la peur des erreurs
Et les souvenirs erronés.
La fin de l'hiver avait enfin sonnée.
Dans ce doux printemps,
Mes os et mon âme fatiguée s'éveillaient
Comme s'éveillaient de tendres sentiments.
Tout changea, l'horizon perdant son gris
Les souvenirs eurent les lèvres cousues, tendrement
Mon coeur chante la vie,
Tout simplement.
La flamme est devenue brasier
Enflammant l'espoir d'une nouvelle vie,
Elle éveille le phénix sur son bûcher
La nuit est maintenant finie.
Mais avant de laisser les pensées courir
Ils me restent quelques mots à chanter
Car le coeur et la raison viennent de s'unir
Pour qu'un nouveau soleil puissent les bercer...
Je t'aime